lundi 26 avril 2010

Holy Halak!


Comme vous le savez déja si vous avez en votre possession 2 yeux ou 2 oreilles, (ou à la limite un de chaque), Jaroslav Halak a profité du sixième match de la série contre les Capitals de Washington pour voler un match à lui seul, et amener ses coéquipiers à un septième et ultime affrontement face à la meilleure équipe de la Ligue Nationale cette saison.

Personnellement, il s'agissait de la meilleure performance qui m'ait été donné de voir depuis des années. Sincèrement, je ne me rappelle pas d'avoir vu un gardien aussi dominant dans un match depuis la performance magistrale de Ron Tugnutt (oui oui! Ron Tugnutt!), qui avait permis aux Nordiques de faire match nul 3 à 3 face aux Bruins de Boston. Dans ce match, Tugnutt avait arrêté 70 des 73 lancers que Raymond Bourque et sa gang ont lancé en sa direction. Dans une époque où les fans des Nordiques devaient plus souvent qu'autrement se contenter de victoires morales, parce que les vraies victoires se faisaient rares, ce match est resté gravé dans ma mémoire depuis 1991!

Le match de Halak de ce soir entre immédiatement dans la même catégorie. Plus le match avançait, plus on savait qu'il serait impossible pour les Capitals de vaincre notre Jaro chéri sans lui faire un "Malarchuk" et le sortir du match. Halak est d'une confiance inébranlable cette saison, et c'est la marque des grands gardiens de la NHL.

Je ne veux pas m'emballer, car j'ai tendance à être plutôt bipolaire quand je parle du CH. Par contre, si les Canadiens viennent à passer au travers des Capitals à cet ultime septième match, qui sait où l'on va s'arrêter? Des gardiens hots ont déja trainé leurs formations en finale de la Coupe Stanley.

Remember 2006? Dwayne Roloson goalait sur la tête à l'époque, et a amené une très ordinaire formation des Oilers d'Edmonton à la finale face aux Hurricanes de la Caroline.

Et 2004? Un gardien jusqu'ici inconnu s'est amené des Sharks de San Jose peu avant la date limite des transactions pour devenir le gardien numéro un des Flames de Calgary et ainsi les amener à un septième match de la coupe Stanley face au Lightning de Tampa Bay, qui allait finalement les vaincre.

Ce gardien inconnu est nul autre que Miikka Kiprusoff. Et cette saison, Jaroslav Halak me rappelle énormément le Kipper de 2004. Confiant et entièrement dans sa bulle, Halak ne se laisse déranger par absolument rien. Il est toujours calme et posé, ce qui inspire grandement confiance en ses coéquipiers. C'est ce qui fait que les défenseurs ont si bien joué en désavantage numérique depuis le début de la saison: ils savent que Halak va faire le premier arrêt, ils n'ont qu'à s'occuper des retours et couper les lignes de passes au maximum.

C'est difficile de ne pas s'emballer après une aussi belle performance. Il reste un septième match, ensuite, qui sait? Mais d'ici là, Halak a déja confirmé son statut de demi-dieu dans mon coeur de fan!

Aucun commentaire: