lundi 26 janvier 2009

Top 10 inutile: Les films qui passaient sans arrêt dans ma jeunesse (partie 2)

Voici finalement la suite de ce top 10 tant attendue (mettons). Mais tout d'abord, cliquez ici pour voir les positions 6 à 10 dans la partie 1 du top 10.

Encore une fois, je tiens à réitérer que ces films ne représentent pas nécessairement mes goûts personnels, mais plutôt les films qui étaient incrustés dans notre tv, à l'époque où avoir le cable était plus exotique à l'époque qu'aller dans le Sud en 2009. J'ai quand même un semblant de réputation à conserver.



J'aurais pu très certainement inclure presque tous les Rocky dans cette liste. Mais Rocky IV (ou 4 pour les intimes) était dans une classe à part! Drago était le méchant russe par excellence! D'ailleurs, je suis presque certain que Dolph Lundgren (qui jouait le rôle de Drago) est la personne qui a inspiré les créateurs du jeu Duke Nukem... sérieusement, la ressemblance est incroyable!

Aussi, plusieurs phrases ou séquences sont inoubliables... que ce soit le fameux "Je vais te briser" de Drago, la mort de Apollo, le montage où Rocky court dans 6 pieds de neige en Russie pendant que Drago se shoote des stéroides dans le cul. Et tout ça se termine avec Rocky qui règle la guerre froide en 2 minutes à la fin du combat en disant: "Et si moi j'ai pu le faire, et que vous avez pu le faire.... tout le monde peut le faire!" Sacré Rocky!





Comme dans le cas de Rocky, les 3 Retour vers le futur auraient pu faire partie du top 10. Mais je vais m'attarder sur le premier, qui a été le plus marquant selon moi. Tout d'abord, parce que le film date de 1985, et que presque 25 ans plus tard, on a pas trouvé le moyen de revenir dans le temps avec nos vieux chars, comme ils ont fait avec la DeLorean. Imaginez un vieux Ford Tempo qui peut revenir dans le temps, ça pourrait être bien non? Ben non, en 2009, on est même pas encore foutu d'avoir le char électrique, alors oubliez de revenir dans le passé.

Dans ce film, on utilise à merveille la théorie du battement d'aile du papillon, c'est à dire qu'un petit changement peut faire une grande différence dans le futur. Comme quoi si tes parents se frenchent pas au bon moment, ta face peut disparaître d'une photo...





Une de mes veilles connaissances des résidences du Cégep, feu Jessy (on pense à toi buddy!), connaissait ce film complètement par coeur... sincèrement, il y a des films que je connais presque par coeur, mais de là à réciter chacune des phrases avant qu'elles ne soient dites.... c'était son film culte. Il n'avait donc aucune difficulté à y aller de ma réplique préférée du film, que Iceman (Val Kilmer) offre à Maverick (Tom Cruise): "L'ennemi est dangereux, mais toi t'es pire que l'ennemi, t'es dangereux ET CON!" Un des meilleurs films à vie de Tom Cruise, et heureusement, avant qu'il ne vire fou et tombe dans la Scientologie....





Les films Police Academy jouissent de la loi du nombre... en effet, avec 7 films, il est évident qu'il y avait presque toujours un film de Police Academy qui jouait à toutes les fois où l'on ouvrait la télé. La question demeure: comment peux-tu te rendre à 7 films avec pratiquement 5 jokes: 1) le noir qui fait des sons avec sa bouche, 2) la blonde qui a des gros seins, 3) le capitaine qui se fait faire des coups par ses étudiants/policiers, 4) le vieux commandant qui est mêlé et qui traîne son poisson rouge, et 5) euh... je ne suis pas certain qu'il y avait 5 jokes différentes finalement.

Pas grave, avec 4 jokes, on est capable de se rendre à 8 films! Et oui, Police Academy 8 devrait sortir sur vos écrans en 2011... et dire que la fin du monde est pour 2012!





Quand on se demande où la mode des films d'ados a commencé, on se doit de regarder vers John Hugues, le réalisateur et écrivain de multiples films d'ados tels que Sixteen Candles, Pretty in Pink, Breakfast club, Weird Science, et bien sûr, le classique Ferris Bueller. Personnellement, si on me demandait de faire un top 10 des meilleurs films d'ados de tous les temps, Ferris serait probablement dans le haut de ma liste. Contrairement aux autres vedettes de ce type de films qui sont habituellement des rejets qui parviennent finalement à se faire accepter par les autres, Ferris était la vedette de son école, celui pour qui tout lui réussit. Le rôle de vedette de l'école est habituellement réservés aux abrutis, aux méchants de service dans les films d'ados. Pas dans Ferris Bueller.

Habituellement, les réalisateurs de films d'ados veulent que les jeunes se reconnaissent dans le rôle de la vedette principale. Dans Ferris Bueller, ce n'est pas le cas. On voudrait devenir Ferris. Quand celui-ci fait semblant d'être malade au début du film afin de prendre congé de l'école, tous les étudiants de son école s'inquiètent à son sujet. Ferris est une supervedette!

Ce qui m'intrigue encore par rapport à ce film est comment il a fait pour accéder à son fichier d'absences de l'école à partir de son domicile, à l'aide d'un Commodore 64, et ce quand l'internet n'existait même pas, mise à part peut-être pour l'armée américaine. C'est aussi grâce à ce film que je sais qu'on ne peut pas reculer un odomètre en mettant la voiture en marche arrière. Et c'est aussi à cause de ce film que je ne fais jamais confiance aux valets-parking.

Ferris mérite donc la palme pour le titre du film qui passait le plus souvent dans ma jeunesse.




Mentions honorables:

Tous les films avec Patrick Dempsey, maintenant le beau (selon ma blonde) docteur Sheppard dans Grey's Anatomy, tels que Loverboy ou Can't buy me love.

Les autres films de John Hugues, comme Breakfast Club, Rose bonbon (Pretty in pink) et l'amour à 16 ans (Sixteen Candles).

Les films avec les 2 Corey, Corey Haim et Corey Feldman, comme Permis de conduire, où la pitoune du film s'appelait Mercedes (c'est une des seules choses je me rappelle du film).

Les Hot Shots (Des Pilotes en l'air) avec Charlie Sheen.

Les classiques de la comédie du style Les zéros de conduite ou l'école de ski s'envoie en l'air.

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