J'ai toujours été un méga fan de Stone Temple Pilots. Il s'agit probablement du groupe que j'ai le plus suivi après les Smashing Pumpkins. Cet été, j'ai eu la chance de voir les STP au festival d'été de Québec dans un show que j'ai grandement apprécié. Tous les hits étaient là et Scott Weiland, leur chanteur, était digne de lui-même, c'est à dire une véritable rock star. Il bougeait bizarrement, semblait complètement gelé, et jasait même à son drummer entre 2 chansons en racontant une anecdote au public, tout ça en oubliant de parler au micro pour une phrase sur deux, ce qui rendait l'anecdote complètement incompréhensible. Mais c'est ce que je m'attends de Scott Weiland. Et on dira ce qu'on voudra, tant que les chansons sont bien interprétées, ça ajoute au spectacle.
Scott Weiland est selon moi le dernier des vrais rockstars. Non pas que je justifie ou que j'approuve les différents problèmes de ce dernier, mais étant doté d'un talent hors de l'ordinaire pour la musique, Weiland éprouve d'énormes problèmes personnels, y allant de rehab après rehab, se mariant, puis se divorçant en moins d'un an, quitte les Stone Temple Pilots, joint Velvet Revolver, les quitte, revient avec STP, puis y va d'un album solo. Weiland est donc le dernier d'une lignée de sale rockstar, dont qui on ne sait jamais à quoi s'attendre lorsqu'on va voir le show. Ça fait différent des faux rockstar à la Jonas (excusez moi quelques secondes, je dois aller vomir un peu) ou même un Kidrock, qui est plus redneck que rockstar!
Donc, Scott Weiland nous revient ce mardi le 25 novembre avec son deuxième album solo, Happy in Galoshes. Si je me fies à l'extrait suivant, Missing Cleveland, ce sera vraiment un excellent album. Et sincèrement, la version live à Jay Leno ne rend même pas entièrement justice à la pièce, Weiland éprouvant certains problèmes de voix vers la fin de la toune.
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